Baumes botaniques

Baume botanique de Calendula ( Soucis des jardins)

13.00

Baume botanique de calendula ~ Calendula officinalis L.

Cette huile chargée en principe actif est la base de ce baume, auquel a été rajouté de la cire d’abeille issue des ruches d’un ami apiculteur.

La particularité de ces baumes botaniques est leur pureté, tout en étant chargé en principes actifs. Aucun autre ingrédient ni huile essentielle d’une autre plante n’est ajouté, afin de vous offrir un produit unique, chargé de la médecine unique du calendula.

 

Gamme baume botanique

Le baume de  fleurs de souci, appelé également le calendule, Calendula officinalis L., fait partie de ma gamme Baume botanique, destinée à mettre en valeur l’énergie singulière de nos précieuses alliées végétales. Il est difficile d’élaborer une recette applicable selon un seul protocole à toutes les plantes, je travaille ainsi à travers cette gamme différents procédés uniques à chaque plante afin d’en révéler tout leur potentiel. A travers cette gamme ne sont proposés que des plantes qui ont un réel intérêt à être mis en macération dans un solvant liposoluble, à savoir l’huile. En effet, il est important que les plantes mises à macérer aient une affinité assez forte avec un solvant non polaire comme une huile végétale pour en extraire suffisamment de principes actifs.

Ses feuilles sont pubescentes, c’est-à-dire recouvertes de petits poils. Sa fleur est en fait une inflorescence, comportant quelques dizaines de fleurons ligulés, de couleur jaune-orangée. Son réceptacle ( la partie verte) est un peu résineuse, c’est ce qui colle aux doigts, et c’est une propriété qui nous intéresse ! Il est donc important de bien récolter toute la fleur et non juste les pétales.

Herbe au charpentier

Traditionnellement, le souci est utilisé pour ses propriétés cutanée. Sa grande douceur et sa grande tolérance permet un usage pour les personnes très sensibles avec une peau très réactive, les jeunes enfants et les bébés, notamment pour les crevasses aux mamelons dues à l’allaitement, ou encore les érythèmes fessiers des bébés.

Son usage est plébiscité pour favoriser la cicatrisation, et apaiser sécheresse et tiraillement cutanée, les petites plaies et brûlure légère.

 

Ses propriétés antibactériennes se manifestent par la présence de résine, plus facilement extraite dans un alcool fort ou éventuellement dans de l’huile (ce sont des molécules plutôt non polaire). Cette propriété antibactérienne se combine très bien avec les propriétés anti-inflammatoire et adoucissante du calendula pour traiter les plaies légères, piqûres d’insectes, ainsi qu’en post partum lors d’épisiotomie.
Ses propriétés adoucissantes, entre autre dues à la présence de mucilages et de gommes, sont également intéressantes en interne lors d’inflammation.
« Calendula » nous viendrait du latin « Calendae », signifiant « premier jour du mois » et ferait allusion à la propriété de ses capitules de s’ouvrir et de se refermer suivant l’apparition du soleil. Pour ce qui est de la dénomination en français « Souci », anciennement « Soulcie », il viendrait du bas latin « Solsequia », signifiant « qui suit le soleil » . Le calendula est une plante de la famille des Astéracées, famille très commune et l’une des plus abondantes. Nous retrouvons dans cette famille notamment le pissenlit, très facile à reconnaître.

PRODUCTION LOCALE ET ARTISANALE

Tous les produits du Jardin Alchimique sont réalisées à partir de plantes soient récoltées à l’état sauvage, soit cultivées et cueillies au jardin.

Les macérats huileux sont réalisées dans des huiles végétales, biologiques, de première pression à froid.

Les hydrolats sont distillées avec nos plantes, sur notre lieu de vie.

La cire d’abeille, toujours biologique, provient d’amis apiculteurs en France.

Les huiles essentielles sont autant que possibles issues d’artisans distillateurs, et toujours biologiques. Je mets un point d’honneur à une utilisation partielle et raisonnée des huiles essentielles.

Nous avons par ailleurs tendance à utiliser les huiles essentielles de façon démesurée, oubliant que celles-ci nécessitent une quantité considérable de plantes, d’eau et d’énergie, avec un impact considérable sur la biodiversité. Les molécules des huiles essentielles sont également des constituants chimiques plus difficilement assimilables pour notre organisme. Un usage démesuré d’huiles essentielles ne me semblent pas du tout justifié tant pour des raisons écologiques que pour des raisons de santé.

ETHIQUE DE CUEILLETTE

Je réalise mes produits de soin autant que possible à partir de plantes médicinales que je cultive au jardin. Pendant longtemps j’ai privilégié les plantes sauvages, celles-ci étant réputées être plus puissantes, plus chargées en principes actifs, parce qu’elles poussent dans leur propre biotope.

Aujourd’hui ma position a évoluée, au vu du contexte climatique et de l’effondrement de la biodiversité auquel nous assistons dans l’indifférence générale. Mon éthique va plus loin que de « ne cueillir que ce dont j’ai besoin ». Je veille avant tout à cueillir en sauvage uniquement si la variété de plantes et réellement abondante et qu’elle n’est pas en statut vulnérable, menacée ou protégée, ce qui demande souvent des recherches plus approfondies que ce que l’on a devant nos yeux. Dès lors, je cueille peu de plantes en sauvages, et me concentrent sur les plantes qui poussent sur mon lieu de vie.

Par ailleurs, il a été démontrée pour certaines plantes qu’elles ne sont pas forcément moins puissantes et moins chargées en principes actifs si celles-ci sont cultivées. Tout dépend de la manière dont on les cultive, si elles poussent sur un sol qui leur est adapté, de la météo, etc.

Mes produits sont toujours réalisés en quantité très limitée car je souhaite maintenir une éthique rigoureuse concernant mes cueillettes afin de ne préserver que le strict minimum et préserver la biodiversité à mon échelle. Je suis par ailleurs membre de l’association française des cueilleurs, et je m’aligne sur leur charte.